Tableau de chasse |
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Attention, avant de prendre connaissance de ce qui suit, gardez à portée de main une bouteille de cognac... On ne sait jamais, vous pourriez avoir un malaise... |
Tableau de chasseUn africain m'a demandé une fois qui j'étais. On était deux, assis sur un banc, à contribuer un peu à la survie du secteur Horeca, bien que pas très riches. - Je lui ai répondu sans réfléchir: "Un Saint assassin." Il s'est marré: "Ah bon ? - Pourquoi ?" "Mes parents étaient deux demi-saints... Donc, génétiquement, je suis - soit un saint, - soit un assassin.... Mais, en fait, je crois que je suis plutôt les deux ensemble." Et puis, je lui ai raconté ce qui m'est déjà arrivé, à savoir que j'entretenai de très bonne relation avec Dieu, et que, parfois, j'ai demandé à Dieu: "Enlève moi-ça de ma vue. Reprend cette âme. Je suis dégoûté, là " Au début, cela à cartonné, et puis, je me suis dit que cela n'était pas très positif, tout cela, cela aurait été mieux d'avoir le pouvoir de guérison, par exemple, mais bon, il faut faire avec ce que Dieu donne, alors j'ai demandé à Dieu de limiter un peu ce pouvoir qu'il m'avait donné, car seul Lui sait s'il doit avaler quelqu'un ou pas. Ce n'est pas mon tableau de chasse: C'est le tableau de chasse de Dieu, moi je propose seulement, et Dieu "dispose". Et Dieu "dispose" pas trop mal, lisez donc:
L'africain a bien rit, et, depuis, quand il m'apelle sur mon gsm, il ne se rappelle plus de mon nom, il dit seulement: "C'est toi le saint assassin ? - Je répond: "Oui, c'est moi, comment ça va ?" - Cela me rappelle que je dois faire quelque chose pour lui, que je n'ai pas encore fait, mais il me donne des renseignements tellement fragmentaires, que j'ai un peu dur, là, je le confesse. Ah oui, ce n'est pas tout: "Une fois, je remonte la chaussée d'Alsemberg à Bruxelles, et il pleuvait très fort. J'étais un peu plombé, je me rappelle que Jésus-Christ avait dit "Vous commanderez aux éléments". Alors j'ai crié: "Ciel, arrêtes de pisser comme ça sur ma gueule, tu me fais chier !!!" - Dix secondes après, la pluie s'est arrêtée, et j'étais content. Au moins quelque chose qui marche comme je veux... Le lendemain, je repasse dans la rue, un type me voit, et me crie de loin sans trop s'approcher: "T'es un gars dangereux, toi !" Sait pas qui c'est, mais il avait tout compris. Oui, c'est vrai, "S'ils savaient"... (Une parole qu'on rencontre beaucoup dans le Saint Coran...) Bon, vu que je n'ai pas envie qu'on me prenne pour un barge, j'ai pris l'habitude d'avoir toujours un chapeau ou un parapluie sous la main. C'est plus discret. |
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