Oeuvres littéraires: Le chaînon manquant

Les érudits, les prétendus "Puits de sciences", rabbin, prêtres, et imams me déçoivent beaucoup.

Ils se révèlent incapables d'attacher deux idées ensemble.

Ils se sont révélés TOTALEMENT incapables , en-dessous des immondices et de la poussière accumulée par le temps, d'apercevoir LES PONTS qui unissent les 3 religions du Livre.

Tout au départ, il y avait "Quelqu'un".

Et "ce Quelqu'un" était tout seul dans le noir, pour l'éternité...

Mais cela ne le dérangeait pas trop trop, car il était lumière.

Ce Quelqu'un, appelons-le "Je suis", car tel est son nom primordial, décida de ne plus être seul.

Il était LUMIERE, il était FEU, et il sépara de lui-même quelques entités vouées à être autonomes, qu'il sépara en 3 catégories.

• Ceux de la première catégorie étaient destinés à lui dire toujours "oui"
• Ceux de la deuxième catégorie étaient destinés à lui dire toujours "non"
• Une troisième catégorie destinée à dire parfois "oui", parfois "non"

"Je suis" fut content un temps fort bref. Au moins, il n'était plus seul. Cela faisait un peu de distraction.

"Je suis" appelait l'un: "Fais-moi ceci !" - Réponse de la créature: "Oui, Seigneur".

"Je suis" appelait un autre: "Fais-moi ça !" - "Va te faire foutre!". "

Je suis" se dit en lui-même: "Pas maaaal, en plus, il est créatif: il a été grossier avec moi....Passons à la troisième catégorie"

"Je suis" appelait un troisième: "Fais-moi donc ça alors, toi !" - "Je ne sais pas, j'hésite, je dois réfléchir. "

"Je suis" attendit quelques millions d'années, puis redemanda au troisième: "Alors, tu t'es décidé ???" - Sa créature lui répondit: "Je ne sais toujours pas, je suis partagé entre les conseils de mes amis, les uns me soufflent me disent de te dire oui, d'autres de te dirent non, les autres ne savent pas en quoi m'aider, et je ne sais toujours pas quoi te répondre. Je t'aime bien, je sais que tu m'aimes bien, mais je ne sais pas quoi faire..."

"Je suis" se mit à méditer quelques instants, se dit que tout cela n'était pas très aléatoire, qu'être entourés d'êtres serviles ne lui plaisait pas du tout, et qu'il voulait être entouré de créatures qui l'aiment pour lui-même, pour sa nature intrinsèque, pour sa créativité, pour sa bonté, pour son don d'oublier aussi. Et cela, sans faire l'objet de pression aucune.

"Je suis" voulait être entouré d'enfants pareils à lui-même.

"Je suis" s'enferma dans son atelier, puis en sortit très fier et très content.

Et "Je suis" présenta à ses premières créatures (les anges) sa dernière création: L'Univers et L'homme.

Les anges furent complètement atomisés...

Car l'homme était pour eux, un être hybride, un "bâtard", une chose inconcevable, un mélange entre eux, spirituels, fait de feu, et ces bêtes étranges vivant dans un univers encore plus étrange.

Et cet homme faisait pipi, caca, s'accouplait comme les bêtes qu'ils avaient vu.

Les anges étaient choqués. Ils n'étaient pas au bout de leur surprise...

Car "Je suis" ajouta: "Je vous demande de vous prosterner devant l'homme, ma dernière création, en signe de promesse de l'aider, dans le chemin qu'il aura à monter vers moi, pour me reconnaître et m'agréer."

Ce fut la confusion la plus totale parmi les premières créatures de DIEU.

• Ceux de la première catégorie, destinés à lui dire toujours "oui", s'inclinèrent .

• Ceux de la deuxième catégorie étaient destinés à lui dire toujours "non", refusèrent, avec à leur tête, Ibliss (Satan), qui déclara: "Je suis fait de feu !" - Seigneur Dieu, comment peux-tu me comparer à cette chose ??? - Je demande la permission de la mettre à l'épreuve, pout te prouver que l'homme, ta dernière création, ne vaut rien!" - Et "Je suis" lui accorda le temps de l'épreuve. .. Ibliss devient "le Prince de ce monde" pour un temps...

• La troisième catégorie, destinée à dire parfois "oui", parfois "non", continua à hésiter. Toutefois, ces anges-là se sentaient plus à l'aise. Ils se dirent entre eux: "L'homme est comme nous. Il ne sait pas toujours quoi décider. Au moins, nous ne sommes pas tous seuls à hésiter...Mais il est continuellement soumis à des contraintes matérielles qui l'oblige à se décider. Peut-être, en s'intéressant à lui, et à ce qu'il fait, trouverons-nous une solution à nos hésitations. Aider l'homme, nous aidera peut-être, nous! - Inclinons-nous aussi, cela devient intéressant...." Et le miracle fut que cette catégorie d'anges s'inclina, en ajoutant: "Nous ne voulons être, que des témoins de ce que fait l'homme, des assistants, d'accord, mais sans trop nous engager."

Puis un des anges qui disaient toujours "oui", se dit qu'il "était injuste qu'IBLISS puisse tenter l'homme, qu'il fallait une contrepartie, et demanda à "Je suis" : "Je veux aider l'homme".

"Je suis" accorda à cet ange d'aider l'homme. :"Je t'enverrai sur terre, et tu rencontrera la même condition que l'homme."

"Tu connaîtra ses plaisirs, tu connaîtra ses souffrances, tu connaîtra le moment d'être aidé par moi, mais tu connaîtra aussi le moment d'être abandonné par moi. Persiste-tu dans ta mission que tu t'es donné spontanément ?"

"Je persiste. Envoies-moi là-bas, sur terre connaître la condition des hommes, que je me rende compte moi-même, et que j'en rende compte autour des mes frères."

Et "Je suis" envoya sur terre Sidna Aïcha, comme fils à Marie, une jeune fille qui venait souvent prier dans le Temple de Jérusalem (Al Quod, Yeroushalaïm), une jeune fille qui n'avait jamais connu d'homme, et qui se retrouva enceinte, après avoir avertie de cette chose. C'était très dangereux. Son fiancé aurait pu demander qu'on la lapide, mais son fiancé, contre toute attente, étendit sa main sur son ventre, accordant sa bénédiction et sa protection.

Il y eu un jour, il y eu une secousse.

Un roi hébreu décida de la morts d'enfants menaçant son trône.

Des rois étrangers vinrent apporter de l'or, de l'encens et des parfums très coûteux à un réfugié politique à peine né, dans un patelin minuscule appelé Bethléem.

Puis, une machine s'est mise en route: la chrétienté.

Puis, le Paraclet est venu (le Prophète des Musulmans), pour corriger les erreurs que l'Empereur Constantin des romains avaient imposé.

Voilà le chaînon manquant. La suite, vous la connaissez, enfin, je pense...

"Honni soie qui mal y pense", de mon chaînon manquant.

Car moi, je veux lancer des ponts au-dessus des abîmes.

Que ceux qui s'y opposent, soient détruits par leur propre bêtise.